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Rudolf Wiesinger, la peinture comme obsession de vie.

Photo du rédacteur: Cedric Le BorgneCedric Le Borgne

Dernière mise à jour : 29 janv.

Rudolf Wiesinger (1937 – 2020) est né à Sopron en Hongrie. Il sera marqué toute sa vie par les violences de la seconde guerre mondiale qui marquent ses jeunes années. A partir de 1946, il est élevé dans l'idéologie marxiste-communiste, mais le Parti lui refuse de faire des études artistiques car il est d'ascendance germanophone et son père fut enrôlé dans la Wehrmacht. Envoyé travailler en usine, il est surveillé par la police politique car soupçonné de vouloir passer à l'Ouest.

En 1956, après l’insurrection de Budapest, il réussi à rejoindre l’Autriche, à Linz, où il s'inscrit à l’École des Beaux-Arts. Il travaille à Ottenheim où il vend ses premières toiles, dont une est acquise par le musée de Linz.


En 1968, il rejoint la France et Paris. Où il démarche les galeries avec un succès mitigé, la mode du moment n'étant plus vraiment à l'abstraction lyrique mais plutôt aux abstractions construites et aux œuvres du mouvement du nouveau réalisme.

Rudolf Wiesinger était un artiste talentueux dont les œuvres se distinguent par leur utilisation audacieuse des couleurs et des formes. Ses peintures sont souvent abstraites, avec des compositions dynamiques et des contrastes saisissants. Par exemple, ses œuvres comme "Composition en bleu, jaune et noir" et "Composition en vert et noir" montrent une maîtrise des couleurs et des formes géométriques.

Il a également exploré des thèmes en noir et blanc, comme dans ses œuvres "B&W I" et "B&W II". Ses peintures sont souvent marquées par une profondeur émotionnelle et une complexité visuelle qui captivent le spectateur.

Il abandonne le style abstrait en 1970 pour se consacrer à une peinture de paysage entre abstraction et naturalisme, y déployant toute sa maitrise des techniques classiques.

Il revient à la peinture abstraite dans les dernières années de sa vie, cherchant dans ses dernières toiles par un travail acharné et frénétique malgré les traitements imposés par la maladie, à trouver un aboutissement à ses recherches sur le paysage. La profusion des couleurs, la vigueur des mouvements, la recherche dans les superpositions donnent à ces toiles un aspect à la fois joyeux et désespéré.

Il meurt dans son atelier en 2020.


 
 
 

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